Voici le profil du harceleur sur Internet: différences entre les sexes

Une nouvelle étude révèle que le Le profil du harceleur sur Internet révèle des différences entre les sexes. Ainsi, bien que le taux de victimisation soit plus élevé chez les filles, elles sont aussi les plus cruelles lorsqu'elles jouent le rôle de harceleurs et sont également celles qui causent le plus de dommages psychologiques chez leurs victimes.

Le cyberintimidation C'est une manifestation de l'intimidation qui se produit via des plates-formes virtuelles et des outils technologiques, tels que des chats, des blogs, des applications Web, des emails, des forums, des serveurs sur lesquels des vidéos ou des photographies sont stockées, des pages Web, etc.

L’ensemble des comportements et des attaques pouvant être perpétrés est aussi large et varié qu’il permet l’utilisation de la technologie, des moyens utilisés et, bien sûr, des connaissances et des compétences de l’agresseur.


Le l'intimidation et la cyberintimidation ils ne sont pas aussi semblables qu'on le croit généralement, bien qu'ils partagent un élément commun: la violence par les pairs. La cyberintimidation sert diverses causes, se manifeste de différentes manières et ses stratégies et conséquences d'adaptation sont également différentes.

La nature et les caractéristiques de ce phénomène sont également observées dans les rôles assumés par les agresseurs et les victimes et, en particulier, dans les formes, les comportements et les attitudes utilisés par les victimes. cyberbulliesen distinguant s’il s’agit de garçons ou de filles.

Le profil du cyberbull: différences entre garçons et filles

Un rapport intituléCiberAPP: apprendre, prévenir et protéger, réalisé par le Centre pour l'étude et la prévention de la criminalité (CRIMINA), une institution promue par l'Université Miguel Hernández d'Elche (UMH) et le conseil municipal d'Elche, a révélé que l'incidence deiberacoso jette plus de victimisation chez les filles, mais en même temps aussi ce sont eux qui la commettent le plus.


1. Profil du harceleur: les garçons

- ils utilisent plus de harcèlement verbal et direct
- cela se traduit par un comportement agressif contre le corps et les propriétés de la victime
- ils utilisent des attitudes dérogatoires (insultes, taquineries, etc ...), des comportements qui se retournent sur Internet et les réseaux sociaux ...

Exemples: enregistrements de abus, combats, agressions qui sont publiés sur Internet, des commentaires blessants, péjoratifs, etc ...

2. Profil du harceleur: les filles

- utiliser le harcèlement social caractérisé en isolant la victime
- utiliser la marginalisation et l'exclusion du groupe
- répandre des mensonges ou de fausses rumeurs être rejeté par d'autres, etc.
- tout cela revêt un sérieux particulier lorsqu'il est commis sur Internet et les réseaux sociaux, étant donné l'effet viral et d'expansion qui provoque des dommages psychologiques chez la victime bien plus importants que le harcèlement traditionnel.


Exemple: Le plus clair de ces comportements et la cyberintimidation utilisés contre un mineur, on peut trouver dans le film canadien CYBERBULLY, publié en 2011 et produit par ABC Family et Seventeen Magazine, dans lequel son protagoniste, Taylor Hillridge, est victime de cyberintimidation lors de sa visite sur un site Web social.

Les filles, victimes et bourreaux de la cyberintimidation

Cette étude s’articulait autour d’enquêtes sur la victimisation et les habitudes d’utilisation des TIC (technologies de l’information et de la communication), en prenant comme échantillon l’ensemble des 2038 étudiants de vingt écoles secondaires obligatoires de la province d’Alicante, âgés de 12 et 18 ans

Selon le rapport, 79% des étudiants ont subi un type d'attaque informatique économiques, en particulier les garçons (51,4%), tandis que 53,7% des mineurs interrogés ont été victimes de cyber-attaques sociales, donner aux filles plus de la moitié des cas de victimisation sociale, en particulier entre 16 et 18 ans (61,8%).

Dans la section des attaques sociales, la cyberintimidation est celle qui a enregistré un pourcentage plus élevé, 50,6%. Parmi les filles interrogées, 52,6% ont admis avoir souffert, dans le cas des garçons, le pourcentage atteint 48,7%.

D'autre part, être insulté et ridiculisé C’était la forme de harcèlement la plus utilisée, atteignant 23% des personnes touchées, dont 57,5% sont des filles et 42,4% de garçons.

L'étude a également recueilli des données sur la cyberintimidation sexuelle, dans lequel la forme la plus fréquente était l'envoi de messages à caractère sexuel par le biais du téléphone mobile et d'Internet, étant particulièrement touché les jeunes femmes (52,2% des cas).

Ricardo Lombardero Calzón. Avocat, médiateur et entraîneur. Cofondateur de Lomber Soluciones Cyberintimidation

Vidéo: J'en ai marre d'être femme : le harcèlement de rue | Anaïs Bourdet | TEDxParcMontsouris


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