Le faire dormir sur le dos
L'une des pires expériences que l'on puisse vivre consiste à s'approcher du berceau de notre bébé et à découvrir que, sans cause apparente, il est décédé. Bien que chaque année entre 370 et 550 décès surviennent en Espagne suite à une mort subite (1 000 bébés entre 1 et 1,5 meurent pour cette raison), cette tragédie peut être évitée et évitée dans de nombreux cas, sur de simples recommandations de pédiatres.
Le syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN) est le décès soudain et inexpliqué d'un enfant de moins d'un an alors qu'il est endormi. Et, bien que seule la possibilité que cela nous arrive soit terrifiante, en Espagne le syndrome est la principale cause de mortalité chez les bébés de moins de onze mois, il est donc nécessaire que, sans être obsédés, nous connaissions les facteurs de risque et les méthodes de prévention.
Selon les pédiatres, l’arrêt respiratoire à l’origine de la mort subite est dû à l’immaturité du système nerveux et au contrôle de la fonction cardiorespiratoire du bébé: si le bébé présente des symptômes d’étouffement ou présente une apnée (suspension plus ou moins prolongée de la le rêve), ne pourra pas activer les mécanismes de réaction. Cependant, La cause ultime du SMSN est inconnuePour le moment, il est donc impossible d'empêcher des décès pour cette raison.
Coucher les bébés sur le dos est une mesure de prévention
Il a été prouvé que dans les pays où des campagnes de sensibilisation et d’information sur la mort subite du nourrisson ont été menées, des mesures telles que le fait de mettre un enfant sur le dos ont réduit l’incidence du syndrome à 53%.
Au moins, les études qui ont été menées sur ce sujet nous ont permis d’établir une série de facteurs liés au syndrome qui peuvent nous permettre de nous concentrer un peu sur la façon de contrôler ce problème. Par exemple, on sait que L'incidence maximale des cas se produit de 2 à 4 mois, que les garçons sont plus susceptibles de souffrir de SMSN que les filles et que le syndrome est plus fréquent pendant les mois froids.
De même le risque augmente si des symptômes gastro-intestinaux surviennent la semaine précédente, si un frère est décédé de cette cause ou si le bébé est nourri avec du lait artificiel. Aussi des facteurs maternels, tels que l'âge de la mère, ou de l'environnement, tels que fumer dans l'environnement ou une température ambiante trop élevée, ils influencent ce grave problème.
Soutien dans les moments difficiles
Parfois, et surtout si les mesures préventives ne sont pas prises, la tragédie se produit et certains bébés meurent des suites du syndrome de la mort subite. Dans ce cas, il est nécessaire de faire appel à des professionnels et à des personnes ayant déjà vécu cette expérience difficile, tels que les membres de l'Association pour la prévention de la mort subite du nourrisson à Madrid (APMSLM).
L'association, présidée par Palmira Videgas, compte 31 membres officiels appartenant à une dizaine de familles ayant déjà traversé cette période de transe. Depuis sa fondation en 1999, l’APMSLM a sensibilisé la société à la mort subite par le biais de campagnes d'information destiné aux parents, aux crèches, aux gynécologues, aux infirmières, aux sages-femmes et aux travailleurs sociaux.
Cependant, Palmira Videgas déplore le manque d’intérêt de nombre de ces professionnels pour ce problème. Bien qu'il souligne le haut degré de réceptivité des pépinières, Videgas assure que le syndrome de mort subite est "un sujet tabou pour la société, il semble que l'on ne veuille pas en entendre parler".
Marisol Nuevo Espín